Le 22 septembre, la Première ministre du Royaume-Uni Theresa May a présenté à Florence sa vision de l'avenir avec l'Union européenne, à la veille d'un quatrième round de négociations. Celles-ci doivent notamment établir les conditions pour que le Royaume-Uni reste dans le marché commun européen jusqu'en 2021. Surtout, l'UE attend de Londres une proposition concrète pour solder les engagements du royaume dans le cadre du budget européen, dont l'exercice prend fin en 2020.
Le revers subi début juin par les Tories aux élections législatives a affaibli la ligne dure sur le Brexit et contraint Theresa May à être plus à l’écoute de ses électeurs. Au Conseil européen le 22 juin dernier, elle avait fait un premier pas : les trois millions de citoyens européens non britanniques résidant au Royaume-Uni devraient pouvoir rester légalement dans le pays après le Brexit. Elle a évoqué la possibilité de leur octroyer "un statut définitif", à condition qu'ils vivent sur le territoire britannique depuis au moins cinq ans. Une proposition qui n'avait pas soulevé l'enthousiasme des Vingt-Sept, la jugeant trop vague.
Dans ce dossier, retrouvez des reportages et des analyses sur la relation compliquée entre Londres et Bruxelles, ainsi que sur les conséquences du Brexit.