Et en bonus : les applis de rencontre fascinent aussi les artistes.Trop de profils visionnés ? Vous ressentez une légère crampe à l’index ? Ils ont pensé à vous ! L’installation « Tinder-Finger ».
Et à quoi ressemblerait la méthode Tinder dans la vraie vie ? Réponse en images par un réalisateur danois.
Allemagne : Laissez-vous tenter par "l’autre" magazine de rencontres en ligne
Deux jeunes Berlinoises en ont assez du shopping amoureux à grands renforts de "j’aime" et "j’aime pas". Elles trouvent ces applis bien trop superficielles. Et c’est justement à Berlin, capitale des célib’ s’il en est, qu’elles ont diagnostiqué un vrai manque de profondeur et créé un genre nouveau, le "dating durable". Sur leur blog intitulé "Bien au contraire" - en allemand "Im Gegenteil" - , elles présentent des personnes qui vivent seules à Berlin. Et elles y mettent les formes : une page par single, agrémentée de photos racées et d’un profil beaucoup plus long qu’un tweet.
Pour ce faire, les deux acolytes ne lésinent pas sur le temps passé avec les candidats : elles leur rendent visite chez eux, papotent autant qu’il le faut, organisent un shooting professionnel dans leurs endroits favoris. Fini les selfies à la pelle et les mini-textes racoleurs ! Nos deux dames se chargent de la réclame, et gratuitement avec ça.
Mais cette forme de dating est-elle vraiment durable ? Notre journaliste Janina Rook s’y est collée pour vous : les deux amies lui montrent comment sortir du lot à l’heure du shopping amoureux.
Photo : Notre journaliste Janina pendant l’entretien et la séance photos qui permettront de lui constituer le profil idéal. Elle s'est prêtée au jeu, et c'est plutôt réussi !
Danemark : "Célibataire cherche à fonder une famille"
Photo : Helle Mumm, 42 ans, rêve de fonder une famille. Elle espère pouvoir trouver le père idéal grâce à la plate-forme de rencontres Love&Kids.
Si certains utilisent Internet pour découcher, d’autres sont en quête du grand amour. Voire de celui qui leur permettra de fonder une famille. Mais qui irait le préciser de but en blanc sur son profil, ou lors du premier rendez-vous ? N’est-ce pas le meilleur moyen de faire fuir les candidats potentiels ?
Le plus souvent, le thème de la famille est soigneusement évité sur les sites. Emmanuel Limal, un Français installé au Danemark, sait pour l’avoir éprouvé lui-même, que bien des femmes « paniquent » face à un homme qui leur avoue son désir d’avoir des enfants. Une expérience si frustrante qu’il a décidé de lancer sa propre plate-forme.
Love&Kids s’adresse exclusivement aux célibataires souhaitant fonder une famille. Bien étrange niche ! Et pourtant, elle est en train de s’imposer partout en Europe sur le marché du dating en ligne. Au Danemark, le site d’Emmanuel s’est déjà fait une place auprès de 4 600 célib’, qui se disent soulagés de pouvoir dévoiler leur instinct familial au grand jour.
Photo : Emmanuel Limal, fondateur de Love&Kids.
Pologne : L’amour vrai – et sacré – est offline…
… c’est du moins ce qu’affirme un nombre croissant de jeunes Polonais qui, las de chercher le partenaire idéal sur Internet, préfèrent se rendre à l’église. Car certaines paroisses se sont spécialisées dans des services matrimoniaux d’un genre très spécial : elles comptent bien se poser en alternative aux sites de rencontres auprès des célibataires pratiquants. Leur mot d’ordre : "Pas de flirt avant la prière du soir". Une méthode qui a cours au sein de l’église de la Sainte-Croix à Varsovie. Le curé Alexander Jacyniak y voit souvent des étincelles s’allumer dans les yeux de deux fidèles après les offices réservés aux célibataires. Un peu vieux jeu, tout cela ? Pas pour les jeunes croyants qui, au moment du premier rendez-vous, savent déjà qu’ils ont au moins un point commun : l’amour de Dieu.